Intro:
Dès les années 1830, le genre fantastique, que l'on peut qualifier de ''romantisme noir'', prend son essor en France avec plusieurs œuvres littéraires connues dont ''le Diable amoureux'' de Jacques Cazotte,''La fée aux miettes'' de Nosier et plus tard, ''Le Horla'' du célèbre Guy de Maupassant.Entre temps en 1835, alors qu'il avait 34 ans, Prosper Mérimée écrit ''la Vénus d'Ille'', une nouvelle fantastique inspirée d'une légende médiévale, de ses souvenirs de tournées archéologiques dans le Roussillon et d'un opéra créé en 1831 qui raconte la vengeance d'une statue à laquelle un corsaire a passé une bague au doigt. Dans ce récit, l'auteur fait un retour aux valeurs antiques et païennes, ce qui facilite l'incorporation du fantastique. Le surnaturel est présent pour aborder le thème du non-respect de l'amour en mettant en scène une statue de la déesse Vénus, qui d'une beauté démoniaque s'anime et assassine par jalousie.
En effet, alors que les personnages affirment l'inexplicable, le narrateur tente de trouver une explication rationnelle aux événements étranges qui l'entourent. Mais peu à peu le doute s'installe en lui et on nous conduit à croire l'invraisemblable, l'irrationnel.
Pour que lecteur sente cette aura de mystère qui plane, on donne des caractéristiques humaines à l'inanimé provocant ainsi un combat interne chez les personnages entre leur raison et leur passion. Par le même fait,

Idée principale 1

Premièrement, tout au long de la nouvelle, on fait un portrait étrange, troublant et quasi humain de la statue, et sa présence semble exercer une curieuse fascination sur son propriétaire.

En fait, sa beauté infernale rabaisse le regard de celui qui fixe ses yeux incrustés d'argent. On la personnifie à plusieurs reprises:''elle vous fixe avec ses grands yeux blancs...''''Elle a l'air méchante...Elle l'est aussi'' .Même le narrateur qui est extrêmement septique en fait une remarque:''je ne puis me défendre...en me sentant mal à mon aise