Dissertation sur "le mythe du citoyen passif"
De nos jours et depuis vingt ans, l’intérêt de la sphère politique vis-à-vis des citoyens est très critiqué. Principalement sur le fait du taux d’abstention qui inquiète énormément.
Le travail de Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et intellectuel français né en 1948, se penche sur l’histoire de la démocratie, du modèle politique français, le rôle de l’Etat,… etc. Ici, il nous présente son texte paru dans Le Monde en juin 2004 : « Le mythe du citoyen passif ».
Un mythe est généralement considéré comme étant un récit explicatif d’une pratique sociale. Il propose une explication de certains aspects fondamentaux du monde et de la société qui a forgé ce dernier. Le citoyen quant à lui a plusieurs devoirs comme payer les impôts, le droit de vote ou encore respecter les lois. Ces devoirs sont accomplis pour le bien de la collectivité. Il détient une partie de la souveraineté politique. Il existerait trois types de citoyenneté : la citoyenneté civile, politique et sociale.
L’intérêt principal de ce texte porte sur le message que Pierre Rosanvallon veut faire passer en expliquant que le problème de la hausse du taux d’abstention peut s’expliquer autrement que par le progrès de l’individualisme, la perte de confiance dans les élites politiques ou d’un déclin de l’activité démocratique. C’est donc par la suite que nous allons analyser comment peut être expliqué ce problème vivement critiqué et interrogé dans le monde.
Aujourd’hui, nous chercherons donc à savoir quels sont les différents aspects des pratiques du citoyen montrant que le problème du citoyen passif peut être vu sous différents points de vue.
Dans un premier temps, il conviendra de voir que le taux d’abstention s’explique par une évolution, un développement de l’activité politique et démocratique. Puis, un second temps nous permettra de voir les différentes façons des citoyens à s’imposer dans la sphère politique. Nous conclurons, en expliquant que l’idée du «