dissertation sur le racisme

1933 mots 8 pages
« Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu'implique l'humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d'autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l'humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux, mais de prendre le parti d'en rire. Pour Nietzsche, la « philosophie » de Figaro, personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L'homme », dit-il, « souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode comique ? L'artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n'a-t-il pas des limites et ne faut-il pas traiter sérieusement certaines questions ?

I définition délimitation
1. Qu'est-ce qu'un sujet « grave » ou « sérieux » ?
Que faut-il entendre par « sujet sérieux » ou « grave » ? Sans doute les sujets qui touchent à la condition humaine : la vie et la mort, l'ignorance de son destin.
Cependant, à travers toutes les formes d'art, les hommes abordent aussi des sujets sérieux moins philosophiques, plus concrets, tels les faits de société, comme le pouvoir, la guerre, la misère, la religion...
Or, la littérature et l'art en général choisissent paradoxalement des registres plaisants pour traiter de ces sujets sérieux : La Fontaine dans ses fables ou Molière dans ses comédies prennent le parti de « plaire » pour mieux conduire leur réflexion, argumenter et « instruire ».
2. Le rire pour divertir
Le fabuliste s'en explique : « Une morale nue apporte de l'ennui ». Car le rire, par son côté divertissant, détend, évite l'ennui et touche un public varié, peu enclin à lire ou à écouter de longs développements sérieux et rébarbatifs. Marivaux dans La Colonie

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