Dissertation sur le réalisme au quebec
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Depuis toujours, la province de Québec n’a pratiquement jamais été dans une période stagnante. Que se soit la perte de son territoire et l’adaptation par obligation à le partager avec les Anglais, des maintes tentatives d’assimilation, le constant désir de vouloir préserver ses coutumes et son parlé hors du commun, la province n’as cesser de se battre pour tenter d’obtenir ce qu’il y a de plus cher à ses yeux : une indépendance. Vers la fin des années 1940 jusqu’en 1960, les Canadiens français n’essaient plus de jouer à l’autruche, mais tentent de prendre possession et contrôle de leur autonomie afin de pouvoir acquérir plus de pouvoir. Duplessis, à la tête du pouvoir, essaie de faire rouler l’économie et en même temps, tente de préserver les mœurs religieuses catholiques en adoptant la loi du cadenas contre la propagande communiste. L’instauration d’un impôt provincial et l’adoption du drapeau fleurdelisé du Québec, sont les premiers pas vers un vouloir d’indépendantisme. Une nouvelle page d’une grande histoire s’est écrite… Précédant la deuxième guerre mondiale, et avant le la période de la grande noirceur, le réalisme s’étend de 1948 à 1960. Sur le plan politique, Maurice Duplessis revient au pouvoir, en 1959. Il est toujours soucieux de vouloir moderniser la province en essayant de garder la fidélité aux valeurs traditionnelles. D’un autre côté, la ruée vers la ville, commence peu à peu à vider les campagnes. Par ailleurs, l’industrialisation, si longuement retardée, chamboule les valeurs prônées par l’Église. Pourtant, elle a toujours l’emprise sur la société québécoise étant donné qu’elle dirige l’ensemble du réseau d’enseignement et des établissements de santé. Dans cette situation, l’atmosphère reste lourde sur le Québec. De plus en plus de gens se lèvent pour tenter de s’exprimer. En 1948, Borduas, peintre abstrait, rédigea un manifeste intitulé Refus global, dans lequel il rapporte un pays figé, conventionnel et mené par l’Église. Avec la loi du