Certains hommes entreprennent certaines activités qui encouragent à se concentrer sur soi-même. Ceci est certainement le cas des mémoires, des autobiographies ou encore des voyages et autres promenades littéraires. En effet, une autobiographie, mot de racine grecque, est un récit rétrospectif le plus souvent en prose où l'auteur rédige sur sa propre existence et ses expériences personnelles. Ce qui différencie cet exercice des mémoires, c'est que ces derniers se focalisent principalement sur des événements historiques, ou plus précisément, sur des souvenirs plongés dans un contexte historique. Gérard de Nerval, écrivain et poète français du XIXème, a une opinion sur l'intérêt de ces travaux qu'il partage dans ses récits et portraits, Les Illuminés. Il soutient comme quoi l'originalité de ces activités se trouvent dans leur capacité à refléter, sur certains points, le lecteur, tel un miroir. Cependant, leur vertu s'étend au-delà de cette affirmation. Premièrement, nous ne pouvons écarter qu'elles ont également des avantages pour l'auteur lui-même, car il s'agit avant tout, d'une réflexion introspective et d'un moyen de se remémorer des souvenirs parfois enfuis au plus profond de notre esprit. Deuxièmement, ce type de travaux, en plus de cette identification à l'auteur, a de nombreux avantages pour le lecteur, tels que la morale et l'intérêt historique.

La vertu des œuvres de type autobiographique se trouve notamment dans les bénéfices qu'elles apportent à l'auteur lui-même. Tout d'abord, l'auteur utilise ces écris comme un moyen de soulagement, lorsque la douleur est trop lourde à porter, comme c'est le cas pour Victor Hugo. Dans son recueil de poèmes, Les Contemplations, Hugo se délivre du poids du décès brutal de sa fille, en lui rendant hommage comme dans le poème "Demain Dès l'Aube", ou en se remémorant des souvenirs dans le poème "À ma Fille". Victor Hugo n'est certainement pas le seul à trouver la sensation de soulagement dans l'écriture