Depuis le plus loin que l’on puisse se souvenir, la femme est traitée comme inférieure et soumise à l’homme. Les femmes ont engendré un combat contre cette discrimination appelée « Guerre des sexes » pour être reconnue l’égale de l’homme. Ce combat a pu avancer avec l’aide de certaines femmes comme Simone de Beauvoir ou encore Gisèle Halimi grâce à leur écrit dénonçant cette discrimination envers les femmes. Encore aujourd’hui le combat est loin d’avoir atteint son but mais le droit de vote des femmes en 1944 a été une demi-victoire et redonne de l’espoir à toutes les femmes. Pensez-vous toutefois que tous les propos sur l’infériorité féminine soient fondés ? Pour pouvoir répondre à cette problématique, les notions sur le pouvoir de la nature, l’évolution de nos pensées et sur la religion seront développées puis les points de vue sur l’éduction, le pouvoir de l’être humain et sur les capacités seront également évoquées.

En 1793, le procureur Chaumette a posé une question : « Depuis quand est-il usage de voir les femmes abandonner les soins pieux de leur ménage, le berceau de leurs enfants pour venir sur la place publique […] remplir des devoirs que la nature a départis à l’homme seul ? » et sa réponse a été assez claire : « Jamais. La place de la femme est à la maison. ». Cette réponse est juste car seules les femmes ont les caractéristiques, ont les capacités de pouvoir entretenir une maison, s’occuper des enfants. A partir du moment où c’est la femme qui met au monde un enfant, c’est à elle de s’en occuper et c’est à l’homme de se préoccuper du reste. La place de l’homme est plus difficile et éprouvante que celle de la femme donc il est normal que la femme soit là quand son mari a besoin d’elle et donc la femme est inférieure à l’homme. La place de chaque être humain a été défini depuis toujours et ne peut être changée. Il sera ainsi difficile que cela se passe et évolue différemment. Le monde évolue, chaque personne évolue mais les habitudes restent.