Sur L’œuvre ouverte, d’Umberto Eco.
Je vous propose ici une présentation avec quelques idées de l’auteur pour éventuellement nourrir votre réflexion.
Tout d’abord, et avant même d’ouvrir le livre, on notera que si on parle d’œuvres ouvertes, c’est qu’il doit bien y avoir (ou qu’on peut envisager) des œuvres fermées. En fait, Eco cherche à montrer que les œuvres qui ont été conçues comme « fermées » reste interprétables par la modernité.
Qu’est-ce alors qu’une œuvre ouverte ? Le livre s’ouvre sur …afficher plus de contenu…

Par exemple, les partitions de Bach n’ont pas changé depuis leur écriture, et pourtant Glenn Gould en a fait une interprétation nouvelle au 20ème siècle. Les musiciens ne sont pas des machines.
Mais cela n’est en rien comparable aux œuvres données en exemple par Eco : ces pièces sont pensées pour être réinterprétées selon la volonté de l’interprète : cela peut conduire à ce que deux représentations, par deux interprètes, soit très différentes.
Or l’interprétation n’est pas que le fait d’artistes : lorsque nous percevons une œuvre d’art, nous aussi, nous en faisons une interprétation. Eco définit l’œuvre d’art en ce sens (et cela devrait …afficher plus de contenu…

Au contraire, on peut approcher l’œuvre d’art avec différentes idées, avec notre singularité, nos connaissances, notre époque. C’est parce que l’œuvre est le fruit d’une personne et non un effet naturel qu’elle est ouverte à l’interprétation.
Voici donc ce qui se joue pour Eco devant une œuvre d’art :Sur quoi repose cette ouverture ? Pour Eco, l’art est le reflet d’une époque. Non pas une production scientifique, mais une production dans lesquelles on peut retrouver la logique des idées scientifiques d’une époque. Or le 20ème siècle, pour le dire rapidement, est le siècle de l’indétermination en science : c’est le siècle de la physique quantique.
Ainsi, un phénomène n’est plus déterminé et fermé comme il l’était. Au contraire, le fait de