COMMENTAIRE RUY BLAS

Pour commencer, la pièce fait bien partie du théâtre dramatique et romantique. Tout d’abord, les règles imposées par ce dernier sont parfaitement respectées. En effet, malgré la présence d’une reine « la Reine », il y a tout de même un mélange des classes sociales avec la présence de « Ruy Blas » un modeste valet qui est par ailleurs le héros romantique. Celui-ci, après avoir bravé l’interdit rencontre la fatalité et est sacrifié ce qui le conduit à la mort, ceci est habituel dans les pièces théâtrales dramatiques. Ensuite, le mélange des registres, passant du pathétique, notamment dans les deux premières tirades de Ruy Blas puis au lyrique quand le valet demande le pardon et que celle-ci le lui donne puis enfin au tragique en fin de scène car l’amour y était réciproque. Cette scène est bien contraire aux règles des autres genres théâtrales. En effet, elle ne respecte pas les conditions du théâtre classique car, la règle fondamentale des trois unités n’est pas respectée dans cette œuvre. De plus, à la fin de la scène le héros meurt sur scène ce qui est contraire à la bienséance, rejetant ainsi le théâtre classique et ces règles. Parallèlement, le drame bourgeois quant à lui est aussi rejeté. Les costumes des personnes sont inconnus et le décor est seulement caractérisé par la table sur laquelle est posée la fameuse fiole. Ensuite, au début de la pièce, le ton y est plutôt tendu avec une reine « glacée » et un Ruy blas mais le dénouement va amener de l’émotion car il est triste et tragique et va susciter la tristesse du spectateur ou du lecteur mais aussi son admiration envers le courage de Ruy Blas. Pour finir, cette scène écrit en majeur parti en alexandrin ne détient pas de moral et respecte parfaitement les règles d’une pièce de théâtre dramatique. En second lieu, le dénouement est émouvant. Pour commencer, l’étonnant de la reine à propos de l’acte que commet le valet est présent grâce à la double énonciation « Que fait-il ? »,