Né à Paris en 1694, François Marie Arouet est élevé chez les Jésuites, qui lui donnent le gout du théâtre et de la rhétorique au collège Louis-le-grand. C’est un élève remarquablement intelligent mais il négligera ses études de droit après avoir été introduit dans la société du temple par son parrain : l’abbé de Châteauneuf.
Il s’initie au droit chez un procureur et se lie avec Thieriot, l’ami de toute sa vie. Il écrit une épigramme en latin contre le régent ; il est enfermé à la Bastille pour 11 mois de 1717 à 1718. Il y lit Homère et Virgile, termine sa tragédie d’Œdipe et commence le poème de la ligue. A sa sortie de prison il prend le nom de Voltaire et devient célèbre à 24 ans grâce à Œdipe(1718) et La ligue(1723).On l’invite dans les salon, et même au mariage du roi pour y joué un pièce, où ses talents de poète mondain triomphes.
Il est renvoyé à la Bastille après une dispute avec le chevalier de Rohan, puis il s’exil en Angleterre en Mai 1726. Là bas, il est accueilli à bras ouverts par la société politique et littéraire et retrouve le succès qu’il avait en France. De retour en France, il reconquière la société parisienne avec des tragédies inspirées par Shakespeare comme Zaïre en 1732 puis il décide de lancer sans autorisation les lettres philosophique en 1734 « 1ère bombe contre l’ancien régime » aussitôt une lettre de cachet l’oblige à s’exiler en Lorraine. Durant sa retraite, il écrit beaucoup de tragédies, s’occupe de physique, chimie, d’astronomie. Le relativisme métaphysique et moral qui caractérisent sa pensée s’exprime avec un humour particulier et même baroque dans le conte philosophique dont il invente le genre et dont Candide(1759) est la forme la plus