la vente peut porter sur des biens matériels ou sur des biens incorporels (ex : cession de créance, art 1690, notamment signification du débiteur cédé / la vente de valeurs mobilières = actions et obligations émises par les sociétés : celles-ci se caractérisent par leur dématérialisation, c'est-à-dire que l'inscription aux comptes a remplacé le maniement du papier / les droits intellectuels : on peut céder le droit sur une marque déposée sur un brevet d'invention ou les droits d'auteur. On peut vendre des produits couverts par un droit intellectuel (l'acquéreur de l'objet incorporant l'oeuvre ne se voit transmettre aucune prérogative de droit d'auteur).

La vente, la donation et l'échange :

la vente comme l'échange implique une contrepartie. Ce sont des contrats à titre onéreux contrairement à la donation.
L'intention libérale prédomine dans l'esprit de ce contrat, même si la donation est avec charges (c'est-à-dire donation où le bénéficiaire assume l'obligation d'affecter des revenus tirés d'un bien, ou d'affecter le bien lui-même à certains emplois, comme par ex la donation d'un terrain à charge pour le donataire d'y bâtir une église, ou de verser des subsides à des tiers dans le besoin).
Donataire : celui qui donne donateur : celui qui reçoit

en revanche la vente d'un château à un prix dérisoire n'en est pas moins une vente s'il n'y a pas de volonté de gratifier l'acquéreur.

Contrairement à l'échange, la vente exige un prix en argent.

La vente, l'ouvrage et le service

le louage d'ouvrage ou le contrat de service a pour objet un travail exécuté en toute indépendance par une personne qui réalise un ouvrage ou loue un service. Ex : dans une vente de choses à fabriquer, comme un meuble à réaliser / réparation avec fourniture de pièces détachées. Éco du C complexe. Ces C sont hybrides « mixtes ». il faut alors leur appliquer un double régime. La qualification de vente est parfois erronée. On parle de vente des vignettes automobiles alors