Dans ce texte extrait des Pensées portant sur la condition humaine, Pascal essaie de comprendre le malheur des hommes. La raison est selon lui le besoin de divertissement. L'homme veut toujours se divertir, avec le jeu ou la guerre par exemple alors que si il savait se satisfaire de rester en repos, il serait heureux. Pourquoi l'homme cherche t'il à se divertir ? D'après l'auteur, ce besoin est causé par la peur de la condition humaine. Il utilise ensuite l’exemple hyperbolique des rois puis exprime les effets de la vérité exposée plus tôt. L'homme en se divertissant, se détourne de questions telles que la mort et la misère de sa vie. Ces divertissements sont des choses futiles qui n'apportent pas le bonheur, on peut se demander si Pascal n’a pas tranché trop hâtivement sur ce sujet, peut être existe t’il des divertissements ayant un but propre ? Pourquoi cherchons nous à fuir l’idée de notre condition ? N'y a t'il pas un moyen de l’accepter au lieu de passer sa vie à essayer de l'oublier ?

Pascal se place en observateur de genre humain, de leurs actions. Il s'exclue ainsi de ces hommes et constate que leurs agitations sont futiles. Il fait donc une liste de faits qui lui semblent néfastes et dépourvus d'intérêt. Il dit avoir trouvé la raison du malheur qui tourmente l'humanité, c'est à dire ne pas ce contenter de ce que l'on possède. Il explique de ce fait que l’homme recherche toujours plus que ce qu’il a, même quand il a obtenu tout ce qu’il lui ai nécessaire pour vivre. Le calme d’une chambre n’est pas ce à quoi l’homme aspire, il cherche le tourment, l’aventure qu’il peut obtenir par la guerre et les divertissements. Quand il a dégagé la cause de nos agitations, Pascal passe à la raison par la conjonction « mais ». Elle est due selon lui à notre condition c’est à dire la conscience de notre propre mort, que nous ne pouvons assumer.
Il prend l’exemple de la royauté, étant le « plus beau poste du monde », il devrait apporter le bonheur au roi. Mais la