DMFR_Le personnage de roman
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QUESTION SUR CORPUS Ce corpus est composé de trois extraits de romans. La vie de Marianne est le texte A, il a été écrit pas Marivaux entre 1731 et 1741. En 1869, Gustave Flaubert écrit L’éducation sentimentale, il correspond au texte B de ce corpus. Le dernier extrait est Désert écrit en 1980 par J.-M.G Le Clézio. En lisant ces extraits, on peut se demander : Quel rôle les points de vue jouent-ils dans les trois textes ? Pour cela, nous verrons comment les auteurs créent un lien entre l’histoire et le lecteur grâce à une focalisation interne. Tout d’abord, on peut voir que ces trois extraits n’ont pas le même point de vue : La vie de Marianne est à la première personne du singulier tandis que les deux autres sont à la troisième. Cependant, la focalisation est la même : interne. En effet, cette focalisation est évident dans le texte A, dû à l’emploi de « je » : J’aimais l.3 ; je retardais l.18. Dans L’éducation sentimentale, elle est rendu évidente par l’accès aux envies du personnage : « Il souhaitait connaître » l.21, a ses impressions : « Jamais il n’avait vu ». Ces procédés sont moins flagrants, dans Désert mais on peut quand même avoir un accès à Lalla Hawa : « Elle ne voit personne » L.8, « Pour cacher sa peur » L.2, bien que le point de vue semble omniscient, il est clair que le narrateur est focalisé sur ce personnage. Ces focalisations sur un seul personnage permettent de créer un lien direct entre l’histoire et le lecteur, en effet, cela permet d’apporter un aspect humain au récit. Dans La vie de Marianne, le doute mis en place : « confusément » l.12, « tout ce que je sais » l.14, « j’hésitais » permet au lecteur d’avoir accès aux plus profonds sentiments de Marianne et d’ainsi se sentir plus proche de sa personne. Dans L’éducation sentimentale, c’est aux questionnements du personnage que le lecteur a accès : « Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? ». Ainsi, le lecteur et le personnage sont en phase par rapport à l’inconnue ce qui