Question sur corpus .
Ce corpus contient trois documents, un extrait d’un roman baroque : L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche (1605) de M.Cervantes,
Un extrait d’un roman réaliste : Madame Bovary de G.Flaubert (1857)
Et un roman d’inspiration autobiographique réaliste : L’enfant de J.Vellés (1879).
Ce qui fait d’emblée l’unité du corpus est que tous ces documents parlent d’un protagoniste qui lit un ou plusieurs livres, que deux de ces textes sont du mouvement réaliste du XIX siècle : L’enfant et Madame Bovary, et que les trois personnages lisent comme si la lecture était une drogue et qu’ils ne peuvent plus s’arrêter.
Ce qui fait d’emblée la diversité du corpus est qu’un de ces textes est du XVII siècle alors que les deux autres sont du XIX siècle, et qu’un de ces textes est une œuvre intégrale alors que les deux autres sont des extraits.
Nous allons maintenant comparer ce qu’apporte la lecture de roman à chacun des trois protagonistes. Nous avons deux cas : La lecture apporte des illusions ou la lecture n’apporte pas d’illusion.
Premier cas : la lecture apporte des illusions.
Les protagonistes des textes L’enfant et L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche Intercalent le roman qu’ils lisent a leur vie tant ils sont absorbés par le roman. Leur imagination leur joue des tours.
Dans L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche, il a des idées de grandeur il espère la renommée et donc se perd dans le monde de héros dans lequel il se projette.
Dans l’Enfant, on ressent plutôt de l’amusement il projette dans sa vie des éléments / personnages du roman
Deuxième cas : la lecture n’apporte pas d’illusions
Le protagoniste de Madame Bovary n’a pas d’illusion mais des espérances. Elle s’échappe a travers ces lectures du couvant ou elle se trouve, un peu comme le protagoniste de L’enfant qui lit pour ne pas s’ennuyer dans une salle vide, mais elle n’a pas d’illusion comme les deux autres protagonistes. Elle crée au travers de ces livres,