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Poèmes saturniens publiée en 1866 par Paul Verlaine. Enfin la dernière poésie est « Le Pont Mirabeau » de
Guillaume Apollinaire, et tiré du recueil Alcools datant de 1913. À travers ce corpus nous comparerons la manière dont chacun de ces poètes s’exprime sur le temps qui passe. Il s’agira dans un premier temps d’étudier la construction de ces poésies, puis dans un second temps de se pencher sur le contenu de cellesci. Toutes ces poésies ont une structure particulière. Les trois premières poésies sont des sonnets, ils ont tous la spécificité d’avoir deux quatrains et deux tercets. Le dernier poème paraît différent des précédents car il présente quatre quatrains suivis toujours du même distique : « Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure ». On remarque que chez Verlaine et chez Hugo le sonnet sont en alexandrins, et chez
Ronsard le poème présente une forme en décasyllabe. Dans ses trois poésies, les types de vers est suivis tous au long du poème, chez Apollinaire on remarque la présence d’une versification qui nous paraît pas ordinaire. En effet, on peut retrouver des vers en décasyllabe, en tétrasyllabes, en hexasyllabe mais aussi des vers impairs en heptasyllabe. Par ailleurs, on relève que chez Ronsard et chez Verlaine les rimes sont embrassés tandis que chez Hugo elles sont croisées. Une fois de plus le poème de Apollinaire se révèle être différent, ses rimes ne suivent pas un rythme traditionnel, elles suivent le système ABAA. D’autre part, la richesse des rimes sont différentes dans les diverses poésies