Doit on satisfaire tous ses desirs
Chez l’homme, la quête du bonheur est omniprésente.
Notre sentiment d’envie d’acquérir ce bonheur se traduit par nos désirs, désirs marquant un manque, donc un mal être, mais miroitant à la fois un plaisir accessible et bénéfique, et comblant donc en partie ce manque.
Néanmoins cette satisfaction n’est qu’illusoire et ne permet sans doute pas d’accéder pleinement au bonheur.
Ainsi l’accès au bonheur passe t-il par la réalisation de tous nos désirs ? Par leurs accomplissements ?
Ou bien doit-on vivre de ce que nous apporte le désir sans chercher à atteindre un bonheur hypothétique ?
Mais encore, ce dernier est-il seulement totalement accessible ?
L’atteinte du bonheur s’effectue par l’atténuation voir l’effacement de tout ce qui pourrait causer de la peine, de la douleur. En ce sens, le désir étant une tension issue d’un un mal être, pour atteindre le bonheur, il faut assouvir cette envie. C’est en comblant un vide, que l’on fait apparaitre un certain contentement. Combien de personne désireraient manger à leur faim et pourraient ainsi accéder à un bout de joie ?
Aussi la plénitude n’existe que dans le ravissement de tout ce que la nature nous offre. Cette même nature, qui nous permet de vivre, et qui ne nous veux forcément que du bien. C’est pourquoi il ne faut pas mettre de barrière à ses désirs, sinon les exalter, par confiance vis-à-vis de la nature et du bien qu’elle peut nous apporter. Par ailleurs qui pourrait se permettre de ne pas vivre complètement sa vie, ne sachant pas ce qui pourrait lui arriver le lendemain ? Cette personne serai alors toujours hésitante et craintive de ce qui pourrait lui arriver, et donc de ne pas avoir demain ce qu’elle peut avoir aujourd’hui. Cet état lui fermerait alors l’accès à la béatitude.
C’est dans cette logique que Calliclès vante les bienfaits de l’intempérance. «Il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible et être capable de