Dom juan aux enfers
En quoi Baudelaire s'inspire-t-il de la tradition pour proposer une vision nouvelle et moderne de Dom Juan ?
I- Un poème inspiré de la tradition : la pièce de Molière
Composition : 5strophes // 5 actes, retour des mêmes personnages.
A) Le mendiant et le commandeur
« Un sombre mendiant » : Antéposition de l'adjectif « sombre » : morts. Le terme mendiant est placé à la césure : mis en valeur ainsi que la diérèse. « Antisthène » : disciple de Socrate « le bonheur résidait dans la vertu », la comparaison avec Antisthène semble rendre compte du personnage de Molière.
La statue du commandeur est désigné par la périphrase « un grand homme de pierre » :montrant sa force et fesant référence au titre : festin de pierre. C'est le personnage du châtiment, sévère qu'on entend avec une allitération en « n ». Et « t » et en « d » : sonorisation dentales. Ces allitérations renforcent l'idée d'impassibilité, de rigidité. « coupait » : référence aux parques, aux trois sœurs qui coupent le fil de la vie.
B) Le groupe des femmes + Elvire
Les femmes sont dévalorisées. La nature confère à une laideur, horreur de la femme naturelle. Ces femmes sont animalisées : « se tordaient » : un serpent. « troupeau » placé à la césure. « mugissements » : le cri des animaux. « un grand troupeau » : cela peut nous faire penser au sacrifice de l'agneau. Ces femmes sont donc montrées comme des victimes. Le verbe « traînaient » montre l'importance des victimes de Dom Juan, elles sont plusieurs, le pluriel insister sur le nombre. La deuxième strophe est constituée que d'enjambements, les enjambements peuvent donc donner l'idée d'un défilement interminable. Baudelaire insiste aussi sur la douleur de ces femmes, « mugissements » renforcé par l'adjectif « long » et l'assonance en [an] qui parcours la strophe. Les verbes sont à l'imparfait : valeur durative. Elles semblent condamnées à