dora bruder
Representation visuelle du monde
Intro
Nous vivons dans un monde où les images sont omniprésentes, fixes ou animées, véhiculées par différents médias. Pourtant, chacun de nous a sa propre perception visuelle du monde, qui peut évoluer, et qui dépend à la fois des yeux et du cerveau.
Dans ce thème nous verrons les bases biologiques de la perception sensorielle, puis nous verrons comment cette perception peut être modifiée.
Chapitre 1
L’œil : de la lumiere au message nerveux I – L’œil, un instrument d’optique
A – Un ensemble de milieux transparents
L’image des objets observés se forme sur la rétine, donc au fond de l’œil.
Comment l’œil laisse-t-il passer les rayons lumineux ?
1 – Repérer les différentes parties de l’œil
Schéma de l’œil vu en coupe
2 – Des milieux particuliers
Une dissection de l’œil permet de repérer les milieux pouvant être traversés par les rayons lumineux : il s’agit des milieux transparents.
Les encadrer en rouge sur le schéma précédent, et noter la légende.
L’ensemble des milieux transparents de l’œil (la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée) permet aux rayons lumineux d’atteindre la rétine située au fond de l’œil.
B – Une optique réglable
L'ensemble des milieux transparents joue le rôle d'une lentille convergente. (voir cours de PC – schémas au tableau, pas nécessairement à refaire…)La lumière est donc déviée et focalisée sur la rétine, où elle forme une image qui est petite, inversée et (en principe) nette.
Comment l’œil permet-il la formation d’une image nette sur la rétine, quelle que soit la distance de l’objet observé ? -> travail sur fiche
Pour que l’image soit nette quelle que soit la distance de l’objet à observer, il faut que l’image se forme toujours au même endroit, ce qui n’est pas possible avec une lentille fixe (voir document 2).
Ceci implique un changement des caractéristiques de l’œil selon la distance de l’objet. C’est ce qu’on
appelle