Dostoïevski (1821-1881)
C’est un auteur russe qui manifeste le mieux cet équilibre de l’éthos romantique.
L’influence d’un milieu : des préoccupations sociales
Il est né à Moscou d’un père médecin qui travaillait à l’hôpital des pauvres. C’est ce qui lui permet de faire, très jeune et très tôt, l’expérience de la misère.
Parmi les problèmes les plus importants de la misère russe, il y a l’alcoolisme. L’ivresse étant la création artificielle
Dès son plus jeune âge, Dostoïevski remarque certains des grands traits sociaux à travers la misère de Moscou.
Il vit dans ce milieu, mais il est élevé de manière très stricte. Il perd sa mère assez jeune et à la mort de celle-ci, son père le place dans une pension. Il continue ses études à Saint-Pétersbourg, il apprend y que son père a été assassiné par ses propres domestiques. Il a un frère qui jouera un rôle important dans sa carrière littéraire parce qu’il aura une situation dans le monde de l’édition et du journalisme.
Il connaît le français et l’allemand en plus du russe.
Il gagne sa vie en faisant des traductions du français au russe : Eugénie Grandet, de
Balzac. Dostoïevski adopte et emprunte la manière de Balzac. Dès 1845, il écrit son premier roman : Les pauvres gens, roman par lettres,
Le milieu misérable qu’il choisit, c’est un milieu tout à fait zolien avant la lettre.
Peu à peu, cependant, il va évoluer et quitter la préoccupation sociale
Il y a cependant chez lui, et c’est un trait de Dostoïevski et du génie de l’éthos romantique, une dimension de commisération : c’est une participation à la condition misérable. Il y a chez lui une compassion qui ira jusqu’au lyrisme de la participation. Un narrateur-Dieu
Il vient à une prise en compte et une prise en charge de la misère du monde. Dans ses romans et dans le choix de ses personnages, il y a donc comme une attente providentielle, une marque de la Providence.
Le roman devient une histoire qu’on raconte pour faire voir, pour