Doute- un frein ou un moteur
C’est dans l’exercice du doute que se trouve l’accès à l’opinion ou au jugement, ou à la certitude.
Donc on doute. Et l’action se met en suspens.
L’ignorance pourrait être une condition nécessaire du doute, si toutefois cette ignorance est connue ! car celui qui sait : ne doute pas.
Mais celui qui ne sait pas, et qui ignore ne pas savoir : ne doute pas davantage !
Platon disait de son élève Socrate, qu’il était considéré comme le plus sage de la cité car : ‘ il sait qu’il ne sait rien’. Il avait conscience qu’il ne savait rien, alors que les autres étaient certains de savoir des choses qui n’étaient pas forcément vraies.
L’accès à la réalité et à la vérité semble poser le problème des limites de nos connaissances.
-Le chemin initiatique d’un Franc-maçon croise aussi le doute.
Au départ dans un premier temps, on se renseigne comme on peut, on questionne à droite ou à gauche (sans connotation nécessairement politique !), on tente de lire –ce qui d’ailleurs ne nous apprend pas grand-chose... puis on se fie à nos propres sensations. Le doute se transforme pas à pas en moins de doutes.
Doute de quoi ? du choix que l’on fait ou que l’on s’apprête à faire...frapper effectivement à la porte.
Alors on frappe. On est certain du choix. Le doute s’estompe.
Puis de manière récurrente, au rythme de ce que l’on découvre sur soi et ses connaissances : il revient. Puis il nous devient un compagnon, ou ‘un maitre’, pour toutes nos pensées.
Mais finalement : on est certain de quoi ?!... : qu’on doute, et le doute est peut-être indispensable pour avoir une pensée structurée.
Quelles sont donc les sources de nos connaissances ?
Tout ce que nous savons ou prétendons savoir vient : soit