Dramaturgie strindberg
Les deux textes produits par Sarrazac mettent en évidence lorsqu’on les compare la concomitance de deux mouvements dramaturgiques chez Strinberg qui forment en s’arrimant ce qu’on pourrait appeler sa poétique, parachèvement qui suit la « crise psychique » dite « d’Inferno »
S’il y a en effet un passage d’une dramaturgie à une autre, elle ne doit en aucun cas passer pour une reconversion de l’artiste à une forme de composition inspirée d’une esthétique nouvelle. Ce que Sarrazac souligne, c’est au contraire une certaine régularité chez Srinberg, qui exploite la diversité des genres de son époque dans une inflexible démarche de décomposition, pour aboutir à une nouvelle forme théâtrale épurée et quintessencielle.
Sarrazac amène le lecteur à prendre conscience du paradoxe au cœur de la création Strinbergienne, dont une partie constitue la nécessité qui donne l ‘élan au geste artistique : ce que Sarrazac nomme la « dramaturgie de l’autoportrait » et qui constituerait, en tant que tentative de définir l’insaisissable, le versant obsessionnel de sa démarche, et dont l’autre semble être à la fois la graine et le fruit : « l’impersonnel » qu’il s’agirait alors de dégager.
Le premier texte, Strinberg, Dramaturgie de l’autoportrait extrait de Théâtres Intimes publié chez Acte Sud en 1989, décrit le passage d’une « dramaturgie de l’intersujectivité » à une « dramaturgie de l’intrasubjectivité » en retraçant le parcours