Droit des étrangers à sangatte
Le paradoxe de la responsabilité des Etats occidentaux dans bon nombre de conflits récents qui provoquent la fermeture des frontières des ces Etats face à l’afflux de réfugiés fuyants ces mêmes conflits :
Le principal enjeu du droit international selon E. Kant dans son ‘’Pour la paix perpétuelle’’ vise à une alliance des peuples consistant pour eux à accepter des lois communes qui réglementent leurs rapports, pour mettre fin à une situation d’anarchie et aux ravages que cause la guerre. La guerre qui est une tendance des Etats à s’isoler et à défendre leurs intérêts particuliers. Hors depuis quelque années les Etats ne se cachent plus de se comporter comme des entreprises avec une stratégie de recherche de profit plutôt à court terme passant non par des mécanismes de maintient de la paix, mais part des espaces de sécurité permettant d’accumuler du capital et de la puissance politique à moindre coût. Dans cette optique la construction européenne semble être devenue un monde fermé qui ferme ses frontières dans un réflexe qui ressemble à un début de manifestation d’un certain nationalisme. S’il fallait définir la situation du centre de Sangatte par une expression ce serait un « problème humanitaire ». Le centre a été ouvert à l’origine pour faire face à une situation d’urgence à l’égard de réfugiés fuyants la guerre au Kosovo. Ils ont été remplacés par la suite par des personnes provenant d’autres régions du monde comme l’Irak, l’Afghanistan, l’Iran, les Balkans et l’Afrique. Ouvert à l’origine pour 200 ou 300 personnes le centre accueillait parfois jusqu’à 1500 personnes avec un taux de renouvellement hebdomadaire du tiers. Il s’agissait donc plus d’un lieu de transit et d’accueil que d’un camp où l’on