Droit économie
Le libéralisme a 2 principes fondateurs : le respect de l’ordre naturel (l’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie) et l’agrégation harmonieuse des comportements individuels. Le concept de l’ordre naturel se retrouve chez tous, que ce soit chez les physiocrates, les classiques ou les néoclassiques. Le second principe veut dire que chaque individu, en cherchant son intérêt personnel œuvre, sans le vouloir, pour l’intérêt général. Les libéraux, qui sont des utilitaristes, maximisent l’utilité individuelle.
I)Les premiers libéraux : les physiocrates français et les classiques britanniques.
1)L’école physiocrate.
La physiocratie ne dura que quelques années en France, au 18ème siècle, et ne regroupa que quelques personnes dont le chef de file, François Quesnay.
Les physiocrates sont hostiles à l'intervention de l'Etat. Selon eux, le véritable enrichissement n'est pas monétaire mais agricole. De ce fait, ils sont opposés aux mercantilistes. Leur objectif principal est le bonheur. Pour l'atteindre, ils préconisent une vie naturelle aux champs, afin, entre autres, d’augmenter les richesses agricoles. Pour eux, l'activité manufacturière est stérile car elle ne fait que transformer des produits mais n'en crée pas.
Seulement, 2 problèmes se posent : premièrement, la définition de richesse se limite à celle de la production agricole. De plus, seule l'activité agricole serait productive. Quesnay, dans sa première tentative de comptabilité nationale, au sein d’un Tableau économique, a représenté la circulation des flux réels monétaires (1759-1760). Il écrit alors que les physiocrates considèrent 3 classes d'agents économiques : d’abord, la classe des producteurs (ou classe productive), ensuite, la classe des propriétaires fonciers et enfin, la classe urbaine (ou classe stérile). Il plaide pour une politique de liberté des échanges intérieurs et extérieurs.