Début analyse filmique shining kubrick
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Le succès de L’Exorciste de William Friedkin en 1973, film que Kubrick accepte de réaliser a condition de le produire lui-même, ce que la production refuse, amène Kubrick a vouloir réaliser le film le plus effrayant de tout les temps. La Warner Bros lui fait alors parvenir The Shining, il s’agit du dernier roman du “maître moderne de l’horreur”, Stephen King, écrit en 1977. Après l’échec commercial de Barry Lyndon, l’adaptation d’un auteur à succès est moins risqué financièrement et répond aux exigences du box-office. C’est alors Diane Johnson qui vas co-signer le scenario avec Kubrick. Le travail d’adaptation se déroule sur onze semaines, ils vont alors grandement modifier le livre pour ne garder que le sujet de base du roman de Stephen King : l’intrigue incluant deux concepts, celui d’une maison hantée et isolée ainsi que les perceptions extrasensorielles d’évènements passés et futurs. The Shining se révèle être une véritable exploration dans les plus sombres recoins de la folie humaine, sans scènes gore ni pérpétuelle effusion de sang, mais par à une ambiance malsaine et dérangeante et des techniques de réalisations novatrices, notamment le steadicam, Kubrick nous offre ce qui demeure aujourd’hui un classique du cinéma d’horreur.
Le mal est selon Kubrick une notion toujours floue, imprécise, et les hommes ne sont la plupart du temps que victimes d’eux memes, c’est pourquoi il se débarasse de presque tout les elements concernant le passés difficile des Torrance présent dans le livre, comme l’alcoolisme de Jack, témoignant clairement de sa faiblesse d’esprit qui pourrait être une explication à la folie qui s’empare de lui du fait de la solitude extrême de l’hôtel. Comme l’explique Stuart Ullman lors de l’entrevue avec jack en lui exposant les faits à propos de Charles Grady et de la tragédie qui s’est produite pendant l’hiver 1970, ou Charles Grady, victime d’une sorte de dépression nerveuse aurait tué sa famille à la hache avant de se suicider, la police