Déclaration des droits de l'homme
Pour les articles homonymes, voir Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Le Barbier, 1789, huile sur toile, 71 x 56 cm, Paris, musée Carnavalet. La Monarchie, tenant les chaînes brisées de la
Tyrannie, et le génie de la Nation, tenant le sceptre du
Pouvoir, entourent la déclaration.
Lire en ligne Texte sur Wikisource
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de
1789 (DDHC) est un texte fondamental de la Révolution française, qui énonce un ensemble de droits naturels individuels et les conditions de leur mise en œuvre. Ses derniers articles sont adoptés le 26 août 1789[A 1]
La Déclaration est un des trois textes visés par le préambule de la Constitution française du 4 octobre 1958.
Sa valeur constitutionnelle est reconnue par le Conseil constitutionnel français depuis 1971[1] . Ses dispositions font donc partie du droit positif français, et se placent au plus haut niveau de la hiérarchie des normes en France.
1
Lettres patentes de Louis XVI donnant en 1789 la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Histoire
L’Assemblée réunie à Versailles par la convocation des
États généraux pour trouver une solution fiscale au déficit de l’État et passer outre le refus des parlements régionaux, se déclare Assemblée nationale en réunissant le 17 juin 1789 les trois ordres dont elle décide l'abolition, puis s’institue Assemblée constituante, et décide de rédiger une déclaration des principes fondamentaux à partir desquels sera établie une nouvelle Constitution. Elle se réunit pour cela après avoir pris les décrets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits féodaux, qu’elle reprendra dans l’article premier.
le sixième bureau[A 4] , dirigé par Jérôme Champion de
Cicé[N 1] . Ce projet sera modifié en profondeur au cours des débats. L’abbé Grégoire proposait