Déserteur
Les Contemplations : « Melancholia » Victor Hugo, grand auteur romantique du 19°siècle qui à travers ces textes a lutté contre toutes formes d’injustices sociales. Dans Melancholia qui fait partie des Contemplations (1856), il évoque le travail dur et pénible des enfants.
Ce poème nous décrit une usine au fonctionnement intolérable et inadmissible envers de jeunes enfants travailleurs. Il dénonce une jeunesse bafouée par des hommes aux intentions inhumaines pour enrichir leurs profits.
Nous étudierons d’abord les conditions d’exploitations des enfants dans l’univers infernal de l’usine, puis les idées et sentiments de l’auteur. Et enfin ce que dénonce le poète à travers ce texte.
Tout d’abord, le poète commence par nous convaincre sur l’injustice de ces enfants travailleurs en nous posant une question rhétorique « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? ».Cette question déclanche aux lecteurs de la compassion et le force à adhérer à cette injustice. Puis il nous décrit l’état physique des enfants. Il insiste sur leurs mauvaises santés « que la fièvre maigrit », leurs fatigues « il fait à peine jour, ils sont déjà bien las » et leur manque de vitalité. « La cendre est sur leurs joues » le mot cendre fait penser à la combustion et gaz d’échappements des machines dans l’usine. L’allitération en [f] « travail dont le souffle étouffant » suggère l'asphyxie et le bruit de la soufflerie des machines. Les conditions difficiles de travail sont appuyé par une antithèse « ils vont de l’aube au soir » et des anaphores « Dans la même prison le même mouvement », « jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » ce qui provoque quelque choses de cyclique, un travail interminable mais impossible à interrompre. Ces enfants sont victimes des adultes qui les emploient pour le profit.
De plus, L’auteur décrit le monde de l’usine comme une prison donc les enfants sont prisonniers de ce travail. Il emploi de