Désir
(Introduction)
Le d'sir se d'finit comme la recherche d'un objet que l'on imagine ou sait 'tre source de satisfaction. Si nous le d'sirons c'est parce qu'il nous fait d'faut et que cette absence g'n're en nous une souffrance. Aussi semble-t-il naturel pour celui qui veut atteindre le bien-'tre, le bonheur de satisfaire ses d'sirs. D'ailleurs le d'sir semble 'tre le meilleur moteur qui pousse l'homme ' agir, ' se surpasser afin d'obtenir une satisfaction, quelconque soit cette derni're. En m'me temps, cette course pour l'obtention de l'objet d'sir', peut prendre la forme d'une passivit', d'une d'pendance o' l'homme n'est plus ma'tre de lui, est capable de tout sacrifier pour satisfaire son manque, manque qui ne trouve jamais de satisfaction puisqu'' peine assouvi, le d'sir rena't en se concentrant sur un nouvel objet. D's lors, nous pouvons nous demander s'il faut laisser libre-cours au d'sir, satisfaire tous ces d'sirs, en ce sens qu'il est la force de l'activit' humaine sans laquelle il semble qu'aucune r'alisation ou bonheur ne soient possibles, ou au contraire faut il y renoncer puisqu'il fonctionne en nous comme une force aveugle o' naissent l'inqui'tude, le risque d''puisement, de frustration, de d'pendance et parfois voire de maladie. Autrement dit faut-il lib'rer le d'sir ou se lib'rer du d'sir? Le bonheur de l'homme pet il s'accomplir dans le d'sir ou dans son refus? Nous verrons que si le d'sir est bien un r'servoir de force et d''nergies seules susceptibles de satisfaire l'homme, alors le lib'rer constituerait un acc's ' son d'veloppement et ' son bonheur. N'anmoins, l'ambigu't' du d'sir consiste en ce qu'il est aussi bien plaisir que manque, activit' que passivit', espoir que d'sespoir, et dans tous les cas l'homme est prisonnier de cette tendance qui l'emporte malgr' lui. Alors mieux vaut s'en lib'rer afin d''viter la souffrance contraire ' la qu'te du bonheur. Mais ce choix face ' l'attitude '