Eclectisme

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Le terme éclectisme, qui caractérise bien dans son ensemble l'architecture du XIXème siècle, traduit à la fois les incertitudes stylistiques de cette époque de mutation et la ferme volonté de traduire un style.

Dans l'esprit des architectes et des édiles, celui ci aurait eu pour but d'exprimer la prise de conscience et l'affirmation d'une ère nouvelle de la civilisation occidentale.

L'éclectisme reflète une pensée académique inquiète, mais résolument conservatrice, soucieuse de véhiculer un message culturel et idéologique dans une forme d'activité traditionnellement "noble" : l'architecture, opposée à la construction des ingénieurs.

Or l'architecture était alors soumise aux nouvelles lois des techniques industrielles et, surtout, de l'économie capitaliste.

L'idéal de culture classique, qui est encore celui du début du siècle en France et qui se poursuit en Russie ou en Allemagne au delà de 1850, cet idéal, qui s'était exprimé de la renaissance à l'époque des lumières, s'oppose aux nouvelles structures de la voie sociale.

L'éclectisme apparait ainsi comme le résultat d'une remise en cause forcée de la valeur spirituelle de l'art, qui n'a plus sa place naturelle dans la cité du machinisme.

L'esthétique des philosophes, théoriciens et hommes politiques du siècle précédent fait place à l'histoire et aux nomenclatures stylistiques.

Sur le plan politique et idéologique, la formation des nationalismes ainsi que le renouveau du culte catholique, en France notamment avec la restauration, favorisèrent l'exemplarité des styles du passé.

Leur valeur plastique découlait d'une conviction simplificatrice qui voyait dans la pureté formelle la traduction littérale d'une entité historique et géographique.

L'art des classiques avait été imitation de la Nature et des anciens (les Grecs, initiateurs de la civilisation occidentale).
L'art des modernes, éclectiques mais non pas révolutionnaires, sera une re - création fabriquée des formes puisées dans

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