Ecole et résilience
DEFINITIONS
On parle de développement normal si l’école constitue une épreuve qui épanouit l’enfant.
Il y’a antirésilience lorsque apparait un arrêt du développement dû à un trauma dans l’enfant, sa famille ou sa culture.
On parle de néodéveloppement si le développement reprend malgré la blessure du trauma grâce à la résilience.
1. Ecole, culture et famille
Il est important de comprendre que c’est la culture et la société qui crée la problématique scolaire.
Ainsi, un léger retard mental (de développement) ne peut être important que dans nos sociétaux où il existe une valorisation et une hiérarchisation sociale au travers de l’obtention de diplômes.
D’autres sociétés valoriseront le fait d’être habile de ces mains et ces enjeux ne feront plus d’un retard, une psychopathologie. Cette valorisation de la scolarité s’est développé dans un contexte technologique où la priorité est devenue éducative, au détriment d’autres formes d’intelligence plus artisanales.
L’école peut être un lieu résilient qui permet de lutter contre un handicap (immigration) ou un trauma (maladie/famille) mais peut aussi être anti-résiliente, en ce sens qu’elle diminuera l’estime de soi, en cas d’échec ou de rejet de paires.
L’impact du système familial et scolaire aura également un effet, dans la façon de percevoir l’échec ou la réussite. Une famille peut valoriser la réussite scolaire, souffrir de voir leur enfant réussir où ils ont échoué ou encore y voir un enjeu mineur en cela que l’enfant pourra se trouver un talent ailleurs. C’est cette transaction entre les deux systèmes qui marquera les effets d’une résilience ou anti-résilience.
2. Le genre et l’anti-résilience
Une perte d’estime de soi entraine souvent des mécanismes de défenses qui se manifestent :
- Chez les filles par une régression et une immaturité
- Chez les garçons par une agressivité.
Il résulte de ces mécanismes, un comportement des adultes