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ECONOMIE INDUSTRIELLE

L’objet de l’économie industrielle est d’étudier le fonctionnement des marchés, le jeu de la concurrence entre acteurs et les conséquences de ces mécanismes sur le B-ê. On date l’apparition de cette branche avec l’ouvrage Industry and trade d’Alfred Marshall en 1919. Dans cet ouvrage, ce dernier pose le dilemme de Marshall : comment concilier la CPP et les rendements d’échelle croissants ? Dans ce modèle de CPP, la seule variable est le prix : mais on peut le baisser que jusqu’au seuil de rentabilité (donc au prix d’équilibre), donc remise en question de l’idée même de la concurrence… On va donc réfléchir à une autre variable de la CPP : l’atomicité. La taille de l’entreprise va augmenter dans le sens de la recherche d’efficacité jusqu’à atteindre la taille optimale (point le plus bas de la courbe de coût unitaire représentée en forme de « U »). * Le débat repose donc sur le lien entre le dogme concurrentiel (CPP) et recherche concurrentielle.

Deux réponses :

Côté France : théorie de la concurrence imparfaite mais problème d’efficacité.
Côté USA : analyser les entreprises qui abusent de leurs pouvoirs, mais par des moyens changeants.

* Le Professeur MASON (1899-1992) de l’école d’Harvard propose dans les 30’s de rapprocher les deux théories en étudiant le comportement des firmes selon la méthodologie du SCP (Structure, comportements, performance). Les différents types de marché suivant le degré de concurrence et de concentration, l’existence de barrières à l’entrée forment les « structures » qui encadrent le « comportement » des entreprises (cad leurs choix stratégiques) et les conduisent finalement à un certain niveau de « performances ».

La firme, le marché et le Welfare :

[Df-Welfare] : mesure économique du bien-être collectif/social. Notons que l’Etat-Providence se traduit par Welfare-State.
Une société entreprise se caractérise par deux types d’acteurs : les