Le marché de l’habillement pour enfants est l’un des plus organisés et des plus concurrentiels. Il est aujourd’hui dominé par les distributeurs spécialisés sous enseigne, soit 40 % des ventes, et une douzaine de réseaux. Face à une saturation de l’offre, certains acteurs du marché se tournent vers le haut de gamme pour se différencier. Ce marché bénéficie du regain démographique que connaît la France depuis quelques années et des budgets moyens en augmentation. La mode enfantine représente désormais un marché de plus de 4,6 milliards d'euros. Sur le marché global de l'habillement enfant, le segment des 0-2 ans est particulièrement dynamique. Les 7-14 ans connaissent une embellie depuis plusieurs années, tirés vers le haut par l’engouement des jeunes pour les marques. La complexification de l'offre et la spécialisation croissante des enseignes conduisent à une segmentation plus forte du marché et bien sûr, la dynamique de la consommation attise de plus en plus la concurrence.
Face à des concepts (Zannier, Petit Bateau) qui uniformisent l'offre à travers la France, il reste une place pour des indépendants capables de jouer la carte de l'originalité et de la proximité. Il est vrai que l'habillement enfant est un marché extrêmement mouvant sur lequel les parts de marché sont susceptibles d'être redistribuées rapidement. On note toutefois une progression continue des enseignes internationales, dont les marques bénéficient d'une aura réelle auprès des ados. Mais également une érosion des enseignes trop généralistes et des discounters (Kiabi, La Halle) qui jouent les basiques à petit prix, créneau délaissé par les 12-14 ans, et une émergence de détaillants indépendants haut de gamme qui se posent en alternative aux enseignes leaders, notamment en ce qui concerne les achats cadeaux à fort contenu d'image.
Les dépôts-ventes de vêtements, prêt-à-porter enfant, féminin et masculin, accessoires et bijoux sont multiples, ce sont les plus nombreux. Paris en compte plus de