Economie
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La grande glissade boursière s'accélère encore pour les groupes de médias européens. Jeudi 12 mars, le titre du groupe Lagardère plongeait de 15 %, à 20,61 euros. La veille, le numéro deux mondial de l'affichage et du mobilier urbain, JCDecaux, avait abandonné brutalement 18,69 %, à 8 euros. TF1 avait déjà subi le même sort quelques semaines plus tôt.
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Décryptage Jusqu'ici, tout va bien pour les grands groupes publicitaires mondiaux
A chaque fois, les sociétés ont reconnu qu'elles étaient affectées par la baisse du marché publicitaire. Cette contraction soudaine a déjà fait sentir ses effets à la fin de l'année 2008, mais l'onde de choc est plus brutale encore en ce début d'année 2009. Surtout, ces groupes de médias concèdent qu'ils "naviguent à vue", ayant perdu toute possibilité de faire de véritables prévisions.
"Pour la première fois dans l'histoire du groupe, la croissance interne du chiffre d'affaires en 2009 sera négative", a ainsi déclaré Jean-Charles Decaux, le président du directoire de JCDecaux. Pour le premier trimestre de cette année, il anticipe déjà une baisse de l'activité de 10 %. Nonce Paolini, le patron de TF1 a estimé pour sa part le recul de son chiffre d'affaires à 9 % sur l'année 2009, après une baisse de 5,3 % l'année précédente. Son grand rival, le groupe M6, table sur un recul des recettes publicitaires de 7,5 % à 8 % au premier trimestre, et de 13 % sur la seule chaîne M6. "Il n'y a aucune visibilité pour 2009", a ajouté son