Economie
La notion de risque peut être définie comme « un engagement portant une incertitude dotée d’une probabilité de gain ou de préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une perte. Etymologiquement, le terme est issu du latin « re-seecare »qui renvoie à la notion de rupture dans un équilibre et de modification par rapport à une attente donnée. Dans l’activité bancaire, la prise de risque peut être recherchée pour ses possibles avantages futurs comme c’est le cas dans une opération spéculative sur les marchés financiers ou de change ».
Les risques spécifiques au domaine bancaire englobent le risque de liquidité, de taux d’intérêt, de change, de solvabilité et le risque de contrepartie ou de crédit qui est considéré comme le premier des risques auquel est confronté l’établissement de crédit. « Il désigne le risque de défaillance d’une contrepartie sur laquelle est détenue une créance ou un engagement ». Il s’agit du risque de perte encouru par la banque dans le cas où un emprunteur ne peut plus faire face à ses engagements. Ces pertes peuvent être totales ou partielles, portant sur la créance et les revenus qui s’y attachent. Le risque de contrepartie désigne de façon plus large et plus nuancée, celui de la dégradation de la situation financière d’un emprunteur, qu’il soit une entreprise, un particulier ou un établissement financier qui a bénéficié d’un crédit de la banque.
Dans ce mémoire intitulé « Gestion du Risque de Crédit Bancaire », je vais m’intéresser particulièrement au risque de contrepartie qui découle de la vocation première de la banque à savoir l’octroi de crédit. section3 : les différentes sources du risque de crédit * Le risque lié aux relations Entreprise/Banque
Certes que la relation banque-entreprises à travers le crédit s'avère généralement bénéfique pour les deux parties par le respect des obligations et le dénouement normal des opérations, mais elle peut présenter des fois une source de deux types de risque : a.