Economie
La méthode de la juste valeur appliquée aux crédits titrisés explique l'ampleur des dépréciations d'actifs, et donc des pertes, constatées dans le secteur bancaire en 2007 et 2008, lors de la crise des subprimes (plus de 100 milliards d'actifs dépréciés au début février). L'application de cette méthode a entraîné des critiques envers les normes comptables IFRS, mises en place peu de temps auparavant. Un journal spécialisé écrit : "le passage aux normes comptables IFRS expose désormais les sociétés à une très forte volatilité aussi bien de leur compte de bilan que de leur compte de résultat."[1].
Selon le quotidien économique Les Echos en janvier 2008, "le principe de juste valeur ("fair value") semble appelé à demeurer cette année le principal sujet d'attention des hommes du chiffre, qu'ils soient préparateurs de comptes, auditeurs ou analystes."[2]
Sommaire[masquer] * 1 Fonctionnement de la juste valeur * 2 Avantages et critiques * 2.1 Avantages * 2.2 Critiques * 3 Critique de la juste valeur dans la crise du subprime * 4 Notes et références * 5 Voir aussi * 5.1 Articles connexes |
Fonctionnement de la juste valeur[modifier]
Le principe est que les actifs doivent être valorisés à leur valeur de marché à la date de clôture