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1) Avant, l’euro était plus fort que le dollar et le yen. Désormais, depuis peu la valeur du dollar et du yen augmente. De 1999 à 2001, il y a eu une forte baisse de la valeur du dollar et du yen, et l’euro était bien plus fort. Ensuite de 2001 à 2004, leur valeur a peu à peu augmenté pour atteindre la valeur de l’euro, et de 2004 à 2008 la valeur du yen et du dollar est devenu plus forte que l’euro. L’appréciation de l’euro détériore la compétitivité entre les entreprises ce qui provoque des pertes de point de PBI, de plus cela affecte les marges. Pour le long terme, l’appréciation de l’euro provoque un déséquilibre comme par exemple les investissements dans la recherche et le développement.

2) La hausse de l’euro rend effectivement les exportations françaises plus coûteuses pour les étrangers. Mais cela n’explique en rien le déficit extérieur. En effet, d’une part la majorité des exportations se font vers la zone euro, à l’intérieur de laquelle les échanges se font en euro : or nous sommes en déficit dans cette zone euro. D’autre part, les Allemands, qui ont la même monnaie, vont de sommet en sommet pour leur excédent extérieur : la hausse de l’euro ne les a pas pénalisés.
Autrement dit, la hausse de l’euro ne fait que révéler nos faiblesses ; elle n’atteint pas une économie saine et compétitive ; mais elle se fait sentir lorsque l’économie, comme celle de la France, souffre de problèmes structurels : ce n’est pas l’euro fort qui nous rend moins compétitif, mais ce sont les charges les plus élevées d’Europe, les prélèvements obligatoires les plus lourds, un nombre record de fonctionnaires, une fiscalité qui décourage les plus entreprenants, un code du travail qui brime les entreprises, un marché du travail rigide, un smic artificiel, etc.
Les exportations sont l’un des piliers de l’économie allemande, en effet l’Allemagne est le champion du monde des exportations de biens industriels, les automobiles allemandes en sont le meilleur