Sommaire :

1. Introduction

2. La danse

3. La musique flamenco

4. Reconnaissances

5. Conclusion

Introduction :

L'origine du terme "flamenco" a fait, et fait toujours, l'objet de spéculation. Ce terme a désigné les Gitans avant de désigner un art musical. Une hypothèse intéressante, non par son sérieux mais par ce qu'elle approche de la symbolique, est celle qui fait dériver "flamenco" de "flamant" (flambant), évoquant tant le style flamboyant de la musique et de la danse que l'argot dans lequel les Gitans étaient assimilés à des frimeurs.
Mais "flamenco" veut également dire "flamand" (surprise!). Au XVIIe , les Gitans sont assignés à résidence et subissent de très dures persécutions, sauf certains d'entre eux qui ont le privilège de pouvoir s'installer où ils le désirent en Andalousie et de pratiquer les métiers interdits et ce, eu égard aux services rendus par des membres de leur famille dans l'armée des Flandres. Devant produire fréquemment les documents qui rappellent ces circonstances, il est plausible qu'ils aient été surnommés "les flamands" (los flamencos) et que cette appellation ait été étendue par la suite.
Né de la fusion d’éléments traditionnels gitans et du folklore andalou, le flamenco s’est développé au XIXe siècle et s’est propagé très vite dans toute l’Espagne.
L’esprit anarchique et revendicateur en fut l’inspiration.

Au-delà de l’expression artistique traditionnelle, le flamenco génère la passion.
Il doit ainsi son succès au fait qu’il renvoi aux émotions profondes et fondamentales de l’être humain.
Le flamenco est le cri d’un peuple à diversités ethniques qui a connu la persécution.
Loin d’être une fête, l’acte flamenco restitue cette tragédie pour les trois races opprimées : Arabes, Juifs et Gitans.

Le flamenco est le résultat d'apports successifs : les influences liées au plain-chant grégorien, des chants mélodiques arabes, de la musique juive et à partir des années 1600, les tendances gitanes.
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