Eldorado
Quintessence : Eldorado est un très bon livre lorsque l’on connait peu ce sujet grave qu’est l’immigration. Il représente les deux points de vue de l’immigration en Europe et donne un avis impartial, du moins au début, sur ce thème. On peut néanmoins sentir que l’auteur est favorable à une immigration légale plus ouverte et à une répression moins forte sur les immigrés clandestins.
Rédemption : le voyage entrepris par Piracci donne l’impression qu’il veut se racheter pour tous les immigrés qu’il a refoulés vers l’Afrique, en aidant tous ceux qu’il croise à croire en leur rêve d’Eldorado. On assiste à une transformation radicale, entre le bus vers Ghardaïa, où il essaie de convaincre les voyageurs qu’il n’y a pas de travail en Europe, et Ghardaïa, où il se persuade qu’il doit être une ombre de Massambalo pour tous les émigrés qui perdent espoir.
Sauvage : la nature sauvage, la mer en particulier, occupe une place importante dans ce roman. Au début du roman, Piracci pense beaucoup à la mer, en tant qu’être vivant, capable de réfléchir et de l’aider dans sa quête des immigrés. Elle représente un obstacle important pour les émigrés, forcés de payer des passeurs pour embarquer dans des cercueils flottants. Les passeurs ne sont d’ailleurs pas forcés d’amener leurs passagers à destination ( exemple du Vittoria ).