Emile zola
Le père, François Zola, qui travaille à Aix à la construction du canal qui portera plus tard son nom meurt prématurément le 22 mars 1847.
A partir de 1858, Zola s’établit à Paris, il mène une vie incertaine.
Il entre finalement aux édition Hachette où il travaille, du 1er mars 1862 au 31 janvier 1866, comme commis puis comme chef de la publicité.
En 1865, il rencontre celle qui va devenir sa femme : Alexandrine Meley. Décidé à vivre de sa plume, il quitte la librairie Hachette en 1866. Il mène sa première grande « campagne naturaliste » dans l’Evènement, de Villemessant, et dans le Figaro, en défendant un peintre : Edouard Manet.
En 1867, il publie un roman ; Thérèse Raquin, qui, sans en faire une partie, annonce le cycle des Rougon-Macquart.
Il écrit de nombreux livres dont les plus important sont :
• La fortune des Rougon (1871 deux branches rivales d’une même famille, les Rougon et les Macquart)
• La Curée (1871)
• Le Ventre de Paris (1973)
• La Conquête de Plassans (1874)
• La faute de l’abbé Mouret (1875)
• Son Excellence Eugène Rougon (1876)
• L’Assomoir (1877)
• Nana (1890)
• Au Bonheur des Dames (1883)
• Germinal (1885)
• …
C’est un écrivain engagé. Il publie dans « L’aurore » une lettre au président Félix Faure « J’accuse ».
Convaincu de l’innocence de Dreyfus, il prend position. Il a été condamné pour diffamation. Zola n’a d’autre choix que de s’exiler onze mois en Angleterre. Il n’est gracié et réhabilité lorsque l’innocence de Dreyfus est enfin démontrée.
En 1902, mort asphyxié dans son appartement dans des circonstances mal élucidées, Zola est inhumé à Montmartre ; une foule