Audrey Chauvin
2nd 6
Français

Observation

AU XIXème siècle, un nouveau mouvement littéraire apparaît. Il s’agît du naturalisme. Ce nouveau mouvement est créé par Emile Zola. Celui-ci a écrit une série de livres constituée de vingt volumes intitulés Les Rougon Macquart. Le but de l’auteur dans cette série est de rendre compte de « l’Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire ». La Fortune des Rougon, publié en1871, est le premier ouvrage de cette série que l’on peut appeler aussi par son titre scientifique : Les origines. Ce livre décrit la victoire sociale et politique des Rougon après le coup d’état de décembre 1851. Le texte à commenter est situé dans le chapitre 7, à la fin du livre. Il décrit le repas des Rougon qui inaugure la prise de la mairie et leur victoire face aux révolutionnaires pour sauver le bonapartisme. Comment peut-on qualifier ce festin et quelle est la vision du narrateur sur ce festin ? Dans une première partie, nous verrons que ce festin est encadré par une atmosphère pathétique. Dans une seconde partie, nous verrons le regard que porte le narrateur sur le festin et les comportements des participants. Ce texte qui décrit le festin des Rougon est soutenu par des événements et situations pathétiques. Tout d’abord, nous pouvons voir que le festin est soutenu par la richesse et la joie. En effet, tout au long du texte on trouve le champ lexical de la richesse. Par exemple on trouve les mots : « dîner triomphal », « la musique claire de l’argenterie », « une bonne table »… De plus, Emile Zola c’est amusé à décrire le dîner comme joyeux comme l’indique les citations : « les convives fêtaient le repas », « ces messieurs parlaient tous à la fois », « on trinqua à la gloire des Rougon », « la joie d’être sauvés, de ne plus trembler, de se retrouver dans ce salon jaune, autour d’une bonne table », « dans l’air chaud, leurs voix montaient grasses, plus louangeuse à chaque plat ». Or, on constate que ce dîner