En attendant godot acte 2
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L’absurde apparu dans les années 1940 se caractérise par une rupture totale avec le Classicisme. Il s’agit d’un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’homme et de la vie en général. Parmi les auteurs qui ont bouleversé les conventions de ce genre : Samuel Beckett écrivain et poète irlandais célèbre pour sa pièce En Attendant Godot où deux vagabonds Vladimir et Estragon se retrouvent sur scène dans un non-lieu à la tombée de la nuit pour attendre « Godot » un homme qui ne viendra jamais. Dans l’acte 2, une existence absurde est dévoilée ainsi qu’une situation tragique. En effet la non communication est mise en évidence par l’emploi de l’absurdité du langage, ainsi la récurrence de l’expression « et si on le laissait tomber » indique l’impossibilité des deux hommes de se comprendre et de converser proprement. Le surnom ironique « didi » de Vladimir accentue le non sens et le vide dans leurs paroles qui ne mènent à rien de plus le quiproquo « relève ton pantalon » et « enlève ton pantalon » donne une touche comique au discours, mais prouve aussi la ridiculité de la situation et du sujet de leur allocation.
En revanche le comportement absurde d’Estragon et Vladimir reste fondé sur un silence répété plusieurs fois durant l’extrait pour mettre en effet l’absence de choses à faire et l’inutilité de la vie puisque rien ne se passe, rien ne change. En outre la didascalie « ils ne bougent pas » à la fin souligne non seulement la nonchalance des hommes mais aussi le fait qu’ils sont désespérés et n’ont rien à faire. Les gestes avec le chapeau intriguent le spectateur à fur et à mesure dans l’histoire, et renforcent sa non compréhension. Les gens ne savent quoi penser, et se demandent sur le contenu mystérieux du chapeau « Vladimir enlève son chapeau-celui de Lucky-regarde dedans, y passe la main. Le secoue, le remet ».
La vie de ces personnages s’avère être complètement absurde. En effet l’affirmation « seul l’arbre vit » insiste sur la conception qu’ont