En quoi andromaque est une tragédie
=> Des personnages de rang noble sont impuissants face aux forces supérieures (des dieux le plus souvent) qui les manipulent. L’enchaînement des événements et le dénouement nécessairement dramatique relèvent d’une fatalité implacable, qui peut sembler injuste, inique et bien au-delà de l’endurance humaine.
La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié (dans le cas d’Œdipe, personnage incestueux et parricide) qu’elle fait naître. Cela en fait un genre à portée édifiante. Pour Aristote la tragédie a une vocation didactique, c’est-à-dire qu’elle vise à enseigner une vérité morale ou métaphysique au public. On appelle cela la catharsis, grâce à laquelle l’âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives.
La tragédie commence par un prologue (ο προλογος) dans lequel un ou deux acteurs exposent la situation et où la présentation des personnages est faite.
Le chœur entre alors en scène ; c’est la parodos (ο παροδος). Il prend place dans l’orchestra qu’il ne quittera plus jusqu’à la fin.
On a ensuite une alternance de dialogues entre deux ou trois acteurs : les épisodes (οι επεισοδοι) et de parties chorales chantées, les stasima (τα στασιμα). Il y avait en général trois ou quatre épisodes et stasima.
La dernière partie s’appelle l’exodos (η εξοδος). Le chœur quitte alors