En quoi la mise en scène d'une pièce de théâtre constitue-elle une interprétation de
On remarque dès le début de la scène d’introduction que le décor est en décalage avec l’époque de son écriture et le langage utilisé. Pour autant, malgré ce décalage flagrant, l’esprit de la pièce ne change pas, même si la manière de le faire ressentir est différent . Par exemple, le fait que la pièce se déroule dans une salle de sport n’est pas anodin. Il a pour but d’exprimer la recherche du corps et des apparences physiques parfaites tel Arlnophe cherchant la femme parfaite : pieuse, docile et sachant coudre. Pour contraster avec cette mise en scène, on retrouve celle de Jacques Lasalle où il a cherché globalement à être le plus fidèle possible à l’œuvre de Molière avec un décor très fidèle à celui indiqué dans le texte originel. Comme une sorte d’entre-deux, on retrouve la mise en scène de Coralie Zahonero assez particulière où l’on ne …afficher plus de contenu…
Ils transmettent aussi les émotions à travers leur performance telle que Claude Duparfait l’interprète d’Arnolphe, qui comme le dit Stéphane Braunschweig, produit un comique teinté d’effroi et, en même temps, crée une sorte d’ironie sur lui-même ou encore Suzanne Aubert, qui incarne Agnès et qui arrive à capter l’attention de la salle malgré le peu de temps de parole qu’elle possède et à exprimer, durant ce court laps de temps, sa volonté d’émancipation. Puis, dans le même genre, on retrouve la mise en scène de Jacques Lasalle toujours fidèle à la pièce originel avec un Arnolphe qui s’impose, occupe pleinement l’espace et marque la société patriarcale dans laquelle évolue la pièce face à une Agnès benêt, presque immobile et qui obéit à ce qu’on lui ordonne sans réelle réflexion. Enfin, nous avons la mise en scène de Coralie Zahonero qui, encore une fois, a des caractéristiques