Un berger dort nue sous un feuillage d’arbres qui jette la scène dans l’ombre. Selon la mythologie, c’est le plus beau de tous les mortels du monde. Le tableau représente Adonis étendu sur une peau de lion. La déesse romaine Junon, qu’il avait offensée, lui mit dormir pendant trente ans. Pendant son sommeil, Endymion conserve magiquement sa jeunesse. Diane, déesse de la lune, a succombé à la beauté parfaite d’Adonis, et lui rend visite tous les soirs (de Vergnette). Elle se manifeste sous forme du clair de lune, et elle est vue caressante le visage et le torse d’Adonis. Le dieu Zephyr aide en tirant les branches des arbres pour laisser entrer la lumière. Une version de ce tableau, Endymion. L’effet du clair de lune (aussi connu comme Le sommeil d’Endymion) (1793), d’Anne-Louis Girodet était le centre d’attention du narrateur et de Madame de Rochfide dans la nouvelle, « Sarrasine » d’Honoré de Balzac. Dans la nouvelle de 1830, le narrateur décrit ce tableau comme une allusion à « un parent de Madame de Lanty », qui s’avère le vieillard. Bien que la narrateur présente la peinture comme s’il est inspiré de l’histoire de la Zambinella, c’est évident que la Zambinella est en fait calquée d’après la peinture. On peut voir le développement de la caractérisation de Zambinella en considérant l’androgynie, l’idéalisation de beauté, et le fantasme inaccessible, qui sont peintes dans le tableau. Suivant la chronologie historique, la création de la Zambinella est une réappropriation littéraire de Balzac de la peinture de Girodet. « Il est trop beau pour un homme, » commente Madame de Rochfide à propos de l’Adonis (Endymion). Son observation est parallèle à celle de Sarrasine quand il tombe amoureux de la Zambinella. Comme un castrat, la Zambinella évoque le motif d’androgynie et il brouille la distinction entre des sexes. Il ressemble à une femme, il se comporte fémininement, et son image a trompé Sarrasine en confondant son sexe. Ces indices d’androgynie sont reflétés