Enjeux bioéthiques
Les enjeux bioéthiques sont d'abord des enjeux scientifiques. Le corps humain devient un objet de transformation par la science. En tant qu'enjeux scientifiques, ils sont relativement nouveau pour la vie politique. C'est à partir de la seconde moitié du Xxeme siècle qu'apparaît ces enjeux scientifiques.
Pour Beck, il y a un temps ou la science disposait d'une autorité dans lequel ce qu'il produit est source de vérité et qui n'est pas contestable: conception scientiste.
Aujourd'hui, ces enjeux bioéthiques sont des objets de débats et de discussion.
L'activité scientifique permet de devenir maître et possesseur de la nature selon Descartes. Par la technique, on devient maître de la nature. On a un processus de désenchantement de la nature car la nature est moins dangereuse et plus prévisible grâce à la technique et à la connaissance des lois de la Nature.
Cette conscience et l'aura des scientifiques et des médecins va progressivement disparaître et les citoyens estiment avoir un droit de regard dans leurs travaux et leurs recherche.
Apparition de scientification réflexive: faire apparaître un domaine intermédiaire ou il n'y a plus cette distinction nette entre les citoyens, considérés comme des profanes qui ne disposent pas de connaissances scientifiques et les scientifiques. C'est un modèle intermédiaire proposé par BECK.
Il y a la constitution un peu hybride que certains politologues nomment les Forum hybrides dans lequel les scientifiques vont entrer dans le monde profane dans lequel ils se considèrent comme des experts. Ces derniers entrent dans ce monde profane pour expliquer aux citoyens leurs recherches . De l'autre côté, les citoyens sortent de leur indifférence et estiment avoir un droit de regard sur les recherches scientifiques. Les citoyens s'émancipent de l'autorité des scientifiques.
Les NIMBY refusent une décision proposée par les experts et les scientifiques car leur décision et leur proposition est