Epargne
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Constituant la base de l’investissement, l’épargne demeure un agrégat nécessaire dans la mesure où celle-ci permet d’élargir le circuit économique. Ainsi pour une forte croissance économique, la mobilisation de l’épargne est une condition essentielle.
Pour l’analyse de ce phénomène au Maroc, on étudiera tout d’abord ses différentes composantes avant de décrire son évolution durant divers périodes.
Problématique :
Un niveau de l’épargne intérieur insuffisant pour répondre aux besoins de financement de l’économie alors que des milliards dorment en banques ?!
Les composantes de l’épargne au Maroc :
On distingue deux catégories d’épargne dont : * L’épargne publique * L’épargne privée : celle-ci est composée de : * L’épargne financière qui représente les actifs financiers des agents non financiers dont une grande partie est constituée de l’épargne des ménages. Elle est composée à son tour des placements bancaires et des placements modernes : actions, obligations, OPCVM. * L’épargne institutionnelle est composée des Compagnies d’assurances et des fonds des organismes de retraite et de prévoyance sociale (CNSS, CIMR)
Interprétation :
L’épargne financière ( y compris l’épargne institutionnelle) a enregistré une baisse entre 1999 et 2000. Celle-ci est due principalement à la chute des OPCVM et des placements à moyen terme. En effet, l’essentiel de l’épargne financière est constitué d’avoirs liquides et placements à court terme, les placements à moyen terme ne représentent qu’une faible proportion. Cette situation s’est confrontée depuis la mise en place des OPCVM en 1996. Ainsi, au terme de l’année 2000, près de 66% des flux des actifs financiers détenus par les agents non financiers étaient sous forme d’avoirs liquides ou de placement à court terme contre 52% en 1999 et 40% en 1998.
Cette constatation