Epargne
• La situation initiale du patrimoine accumulé et par conséquent l'importance des flux présents et futurs de revenu que ce patrimoine génère, dont les effets de richesse. Les bulles spéculatives jouent un rôle important, comme c’est le cas dans la période récente dans le domaine de l’immobilier, et comme cela a été le cas précédemment dans le domaine boursier.
• Le degré d’aversion pour le risque.
• Le poids relatif de l'épargne décidée (ép. active) et de l'épargne résiduelle (ép. passive).
• La structure du patrimoine accumulé et les anticipations de rendement net des différents actifs qui le composent.
• La situation des rendements comparés des différents types de placements au sens large : pierre/actifs financiers/monnaie.
• Les niveaux des différents taux : taux d'intérêt courts et longs, taux d'inflation, taux de chômage, taux des prélèvements obligatoires et taux de croissance ; et les anticipations sur l'évolution de ces différents taux, compte tenu des politiques économiques jugées probables
(question du type d'anticipations : extrapolatives, adaptatives ou rationnelles).
• Les anticipations concernant le taux d’inflation jouent un rôle spécifique : selon que le taux d’inflation anticipé est moyennement élevé ou très élevé, on peut envisager deux comportements dont les effets sur l’épargne sont opposés. Dans le premier cas, les agents ont tendance à épargner davantage pour maintenir la valeur réelle de leurs encaisses (effet d’encaisses réelles) alors que dans le second cas, ils réduisent leur épargne et s’engagent dans une fuite devant la monnaie.
• Le niveau et l’évolution des taux courts réels ont une influence complexe. D’abord, ils exercent un effet de revenu puisque les revenus financiers que