Erwin schrödinger
Erwin est le fils de Rudolf Schrödinger, un homme d’affaire très ouvert et de Georgine Bauer, fille d’un professeur de chimie, qui joue du violon et lit Goethe avec passion.
Dès 1898, il est élève au prestigieux Gymnasium académique de Vienne. C’est un élève brillant dans toutes les disciplines avec une préférence pour les mathématiques, la physique, les langues anciennes et la littérature.
Tout jeune homme, Erwin Schrödinger devient un penseur ouvert, ce qu’il sera toute sa vie.
Il entre à l’université de Vienne en 1907 et en 1910, il obtient son doctorat pour un travail sur la conduction de l’électricité (à la surface des isolants placés dans l’air humide).
Puis il commence sa carrière d’universitaire en 1911, à l’université de Vienne où il est recruté comme assistant de physique expérimental.
A partir de 1914, son activité scientifique est perturbée par la Première Guerre Mondial pendant laquelle il devient officier d’artillerie.
Le 6 mai 1920, Anne-Marie Bertel devient son épouse, elle a vingt-deux ans et lui trente-deux. Elle est vive, gaie, admire tout d’Erwin, son intelligence, sa parsonnalité, mais manifeste aucun intérêt pour les affaires de l’intellect.
En1933, Schrödinger partage le prix Nobel de physique avec le physicien anglais Paul Dirac pour sa contribution au développement de cette branche nouvelle de la physique. Il publie ensuite des travaux importants sur les spectres atomiques, la thermodynamique statistique et la mécanique ondulatoire.
En 1934, pour des raisons polygamiques, il décide de quitter l’Allemagne et obtient un poste de professeur associé à l’université d’Oxford, qu’il occupe jusqu’en 1936, date à laquelle il revient en Autriche, à l’université de Graz.
En 1938, il doit à nouveau s’exiler et termine sa carrière à l’Ecole physique théorique de l’Institut des études avancées de Dublin. Il en sera le directeur jusqu’à son départ à