Esprit des lois, montesquieu
Montesquieu
Montesquieu : écrivain et philosophe des Lumières. Il a fait des études de droits. Connu pour les lettres Persanes. Il voyage bcp en Europe pour connaître d’autres cultures.
De l’esprit des lois : gros ouvrage d’analyse sur la politique, écrit en 1748. Censuré par le papa. Ouvrage très estimé par les intellectuels de l’époque. Ici, il s’attaque à l’esclavage.
Comment Montesquieu, à travers l’ironie, dénonce-t-il l’esclavage ?
Quelle est l’originalité de ce texte ?
I/ Une argumentation fondée sur l’opinion des esclavagistes
A/ Les arguments religieux
• L.10 « Dieu »l.9, « âme »l.10 Le paradoxe (contradiction) c’est que les esclavagistes sont chrétiens (ils croient en l’égalité entre tous) alors qu’ici il nie l’humanité de l’homme noir. • L.20-22 La formule « il est impossible que » (qui rejoint « une preuve que »/ « on peut juger que ») il s’agit d’une formule dogmatique (=opinion catégorique/incontestable/vérité indiscutable) La première formule s’oppose au verbe « nous supposions que » il n’y a pas de vérifications de ses propos « ces gens là » = périphrase méprisante
Le chrétiens serait capable de renoncer à sa religion s’il savait que les hommes noirs seraient des hommes.
Formule très exagérée
B/ Les arguments économiques et historiques
• L.3 : « croyant…Amérique » -> massacre des Indiens, « mettre en esclavage ceux d’Afrique », fin l.4 : arg. éco La phrase est fondé sur la relation cause/conséquence. Elle est logique grammaticalement mais pas moralement. Notion d’Européocentrisme : ils considèrent le monde en réservoir d’êtres humains. • Allusion au texte de Voltaire « c’est à ce prix là que vous mangez du sucre en Europe »
Arg. éco : « sucre » « esclaves » = violence, barbarie, mot qui fait référence au superflu
La phrase semble logique mais immorale -> paralogisme (= raisonnement faux qui apparaît comme