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Comme l’amorce explicitement Bergson, la conscience est difficile à caractériser. Cependant nous pouvons au moins la percevoir comme le rapport particulier que l’homme a au monde, envisagé dans ce texte dans sa dimension temporelle, en rapport avec le passé (mémoire). Dès le début du paragraphe, le philosophe pose une question rhétorique permettant au lecteur de s’interroger sur le sujet à venir : la conscience. Etymologiquement, conscience vient du latin Cum, signifiant avec, et scienta ; sciences, savoir. C’est donc la connaissance plus ou moins clair que le sujet a de ses pensées, de ses actes, et du monde extérieur. Selon Bergson, il ne peut y avoir de conscience sans mémoire, elle lui est essentielle (sans quoi on parle d’inconscience). Par mémoire, il faut entendre un principe de conservation du passé : le passé, contrairement à ce que l’on pense, n’est pas ce qui passe ou ce qui disparaît, mais au contraire ce qui se conserve. C’est pourquoi Bergson est amené à introduire la dimension de la mémoire dans la conscience Il faut donc que quelque chose se passe, ait été, se conserve, et se cumul. Toutefois, même si la mémoire est minime, ou