Est-il légitime de penser que l'histoire se répète?
La question est en réalité : est il « légitime », c'est-à-dire juste , voire moral, de penser que l’histoire se répète ? On examinera donc avec soin la raison pour laquelle se serait illégitime. Penser que l’histoire se répète, c’est penser que les événements historiques se répètent ou ont la même signification : on peut par exemple apparenter l’ambition de Milosévic en 1989, de reprendre et réaliser le projet d’une grande Serbie 0 celle d’Hitler en 1939 à conquérir l’Europe. Si l’Histoire se répète, cependant elle ne nous instruit pas. Des ces eux affirmations contraires par conséquent, il convient de tirer une conception de l’Histoire : est-elle cyclique, est-elle au contraire l’effet d’un progrès nécessaire ? Est-elle enfin libre est imprévisible comme l’Homme lui-même, comme l’affirme le philosophe Raymond Aron ? Il y aurait peut être quelque chose d’ »illégitime » à supposer que l’Histoire se répète : L’Homme serait alors victime de son Histoire, celle-ci jouerait pour lui le rôle de son destin. N’est-il pas immorale de penser cela en effet, dans la mesure où cette conception de l’Histoire réfute par avance toute prétention qu’aurait l’Homme d’agir sur son Histoire, d’y accomplir des actes librement, voire d’en modifier le cours ? Est-il légitime de penser que l’Histoire se répète ou est cyclique, que l’Homme n’y devient ni meilleur ni pire, ou bien est-il plus juste de supposer que l’histoire et un progrès de l’humanité, tant au niveau technique et scientifique qu’au niveau moral et politique ?
I / oui, il est légitime de penser que l’histoire se répète. A. C’est ce que semble attester la répétition des guerres et des événements sanglants de l’Histoire. B. Il existe des déterminismes dans l’Histoire.
Un événement n’est pas le produit imprévisible du hasard comme on l’a cru jusqu’au XVIIIème siècle, mais il est soumis à certains déterminismes historiques connus désormais des historien: