Est-la necessité qui pousse l'homme a travailler?
La question posée est celle des mobiles du travail : pour quelles raisons au juste l'homme travaille-t-il, étant entendu qu'il ne le fait pas nécessairement pour survivre ? De fait, c'est toute la question de l'homme qu'engage notre sujet, la question de savoir ce qu'il doit à la nature et ce qu'il doit à lui-même, soit encore à la culture. En effet, s'il est clair que la satisfaction des besoins détermine l'homme au travail, et le détermine ici naturellement, il reste évident que le travail est aussi ce par quoi et -dans quoi- l'homme trouve l'occasion de la réalisation de son humanité.
En effet, s'il est clair que la satisfaction des besoins détermine l'homme au travail, et le détermine ici naturellement, il reste évident que le travail est aussi ce par quoi et -dans quoi- l'homme trouve l'occasion de la réalisation de son humanité.
A - LE TRAVAIL COMME MOYEN DE SATISFACTION DES BESOINS NATURELS
Il est clair que l'homme travaille d'abord pour vivre ou plutôt survivre. Être vivant, l'homme doit satisfaire des besoins vitaux, en particulier celui de se nourrir.Pour cela, s'impose à lui la nécessité de produire, par le travail, les conditions de sa subsistance. Ainsi va-t-il s'ingénier à transformer la nature dans un but parfaitement utilitaire, à gagner son salaire, c'est-à-dire le moyen même d'assurer sa subsistance.
B - LE TRAVAIL COMME LIBÉRATION.
Pourtant, si la nécessité contraint l'homme au travail, celui-ci peut néanmoins être conçu comme le moyen, pour celui-là, de s'en affranchir.En effet, en transformant, grâce à la technique et au travail, son environnement, l'homme peut parvenir à maîtriser les forces de la